Rougeurs : Flush et Érythrose

sosbellepeau
5 mai 2020
4 min de lecture

Dernière mise à jour : 10 mai 2020

Le flush ou bouffée vasomotrice est un excès de rougeurs du visage transitoire. La rougeur intervient soudainement, ne fait pas mal. Elle ne crée pas de démangeaison. Sa localisation peut se situer au visage et au décolleté.

Comme le flush, l’érythrose est due à un problème de vascularisation des couches supérieures de l’épiderme, au niveau des joues. Les vaisseaux sanguins se sont dilatés suite à un stimulus externe (froid, chaud,…) entraînant l’apparition des rougeurs. Mais au lieu de se rétracter, ces derniers ont gardé leur position et restent permanants.

Les causes multifactorielles !

Causes physiques et physiologiques : leurs mécanismes sont très variés. On relève néanmoins une hyperréactivité du système nerveux autonome. Votre terrain de peau est sans doute de type alipique (sec, sensible…). L’érythrose est l'un des symptômes de la couperose. Au stade léger de la maladie, les rougeurs surviennent de façon épisodique, lors de crises. La peau peut devenir sensible à n’importe quel âge et quel que soit sa nature à l’origine.

Causes émotionnelles (désirs bloqués) : ces rougeurs peuvent indiquer que vous vous contrôlez pour montrer une certaine personnalité au point de vous sentir coincé dans ce masque. Si votre problème est de rougir très facilement au cou et au visage, une émotion de peur vécue soudainement en est souvent en cause. C'est surtout la peur de ne pas répondre aux attentes des autres, c'est-à-dire ne pas avoir la personnalité désirée. Vous pouvez avoir aussi de la difficulté à vous accepter tel que vous êtes.

Causes mentales (peurs et croyances) : si vous vous reconnaissez comme étant une personne qui se force à paraître quelqu'un d'autre que vous-même, c'est probablement parce que vous avez peur d'avoir honte de ne pas être la personne idéale que vous vous êtes créée. Avez-vous pris le temps de vérifier si les autres ont autant d'attente que vous le croyez ?

Les cofacteurs de risques : un changement soudain de température du corps avec une exposition prolongée au soleil et au froid, la consommation d’aliments épicées de café, de boisson trop chaude, de tabac, une maladie endocrinienne de type hyperthyroïdie (Basedow, migraine, ménopause lié aux bouffées de chaleur), un choc émotionnel, la prise des médicaments suivants : isoniazide (pris en cas d’infections à mycobactéries atypiques ou tuberculose), antidiabétiques, disulfirame (pris en cas d’alcolo dépendance), acide nicotinique associé au loropiprant, ce médicament est utilisé en cas d’hypercholestérolémies, hyperlipidémies sont autant de facteurs déclanchant.

Complications : affections graves mais rares de type mastocytose, tumeur carcinoïde, cancer médullaire de la thyroïde.Et pour commencer la journée du bon pied, privilégiez un petit déjeuner nutritif qui équilibrera votre Dopamine, Acétylcholine, GABA et Sérotonine !

Le maître mot est de protéger votre peau qui est le bouclier des multi-agressions internes et externes.

Pour que votre épiderme puisse pleinement remplir sa mission, son nettoyage est primordial. Veillez à respecter la flore microbienne et le pH de votre peau (dont la en moyenne est de 5,5) en appliquant des produits à pH neutre sans savon, ni alcool. Ceci vous permettra de conserver le film hydrolipidique de surface. Évitez au maximum l’eau du robinet sur votre visage ou appliquez un brumisateur d'eau thermal de type Bagnoles de l'Orne ou Mons Roucous.

Rituels de soins :

Préférez un lavage doux avec vos mains plutôt qu'avec une brosse ou un coton, qui sera trop abrasif pour la peau.

Utilisez l’huile de jojoba pour ses actions nourrissante. Hydratante (apport en eau), lissante, repulpante et anti-âge, elle renforce le film hydrolipidique de la peau. Nettoyez/démaquillez votre peau avec cette huile et rincez avec un brumisateur d’eau thermale ou avec une eau minérale en bouteille au plus près du pH de la peau.

L’utilisation de l’huile de jojoba est idéale par sa composition très proche du sébum. Elle imitera et reconstituera le film hydrolipidique de votre peau. Appliquez quelques gouttes sur votre visage et le cou, matin et soir. Vous pourrez absorber le surplus du produit avec un mouchoir.

Après le nettoyage, utilisez un hydrolat bio de rose de damas, apaisant et hydratant. Même avec un terrain de peau de type mixte (lipidique et alipique), un hydrolat de rose d’excellente qualité est recommandé pour son action rééquilibrante. Les hydrolats ôteront également le calcaire de l’eau du robinet en cas de projection sur votre visage.

Après un doux nettoyage, appliquez cette formule complète matin et soir à l'aide d’une compresse :

DIY : Mélangez dans un flacon à parts égales :

Hydrolat de camomille,
Hydrolat lavande,
Hydrolat sauge,
Hydrolat menthe.

Protégez votre peau avec l’huile de pépin de framboise, indice UVA et UVB de 28 à 50.

QUEL MAQUILLAGE CHOISIR ?

Camouflez les rougeurs en privilégiant les correcteurs vert pâle. Cette couleur annule le rouge !

On l’applique par petites touches à l’aide d’un pinceau propre.

Pour un effet « bonne mine », ajoutez une pointe de blush (plutôt pêche) et une poudre libre qui unifiera le teint et estompera les derniers défauts. Les teintes rosées accentuent les rougeurs. Je vous conseille d’opter pour du maquillage doré ou pêche.

Si vous avez la peau lipidique (épaisse à tendance acnéique), utilisez un maquillage bio non comédogène.

Si vous avez la peau alipidique (sèche et sensible), utilisez un maquillage non asséchant pour ne pas accentuer son dessèchement.

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